Un héritage royal
Le masque du silence
L'auteure
Je suis née en 1993, en janvier, et j’ai été élevée dans une famille un peu décalée, pleine d’amour et d’humour, aussi.
Mamie… elle a été mon premier modèle, et elle le serait sûrement encore si elle n’était pas partie comme une étoile filante. Son amour, sa force, tout ce qu’elle m’a appris m’ont permis d’être ce que je suis aujourd’hui. C’est elle qui m’a donné le goût des histoires. Combien de fois m’a-t-elle raconté Le Petit Chaperon Rouge, le Petit Poucet ou la Chèvre de Monsieur Seguin ? Dans le noir, blottie contre elle, c’était mes trésors, mes vrais premiers.
À neuf ans, j’ai découvert le plaisir des livres, avec L’histoire d’Helen Keller, une histoire vraie, qui m’a aussi permis de découvrir ce pourquoi j’étudie aussi à l’université, ma vocation, peut-être, celle d’être éducatrice spécialisée.
Depuis, je lis, je n’arrête pas ! Mes lectures influencent mes écrits. Parfois, ça ne se voit pas. Mais quand je lis Alexandre Dumas, disons que ça se remarque beaucoup plus, hihi !
D’ailleurs, en parlant d’écrits, j’ai découvert cette passion pour la plume et l’imaginaire à 13 ans. J’ai écrit, sans m’en rendre compte, pour exorciser mes douleurs, mes peurs, et pour grandir. Peut-être aussi pour libérer de l’espace dans mon petit cerveau qui se noyait sous une imagination débordante. Les deux se valent !
J’ai écrit une première partie de ma saga, la moitié du premier tome, peut-être, et puis je l’ai laissé. Et à 16 ans, même un peu avant, c’est reparti, et là, ça devenait vital. Mon équilibre psychologique était menacé si je n’écrivais pas !
Les gens qui me connaissent personnellement et qui liront ça vont tout de suite sauter sur l’occasion pour dire que mon équilibre psychologique n’a jamais été au point et que folle je suis, folle je resterai.
Enfin bref, passons.
J’ai commencé à écrire le Masque du Silence en Terminale S (j’en viens encore parfois à me demander pour quelle obscure raison j’ai choisi cette filière, puis je me rappelle qu’en L, il y avait 8 heures de philo, ça calme tout de suite xD), et comme pour les Originels, ma première trilogie que je suis en train de retaper, ça a semblé couler de source. Ecrire n’a jamais été une contrainte, pour moi, mon entourage me le répète. J’écris comme je parle, comme je respire. Alors j’essaie d’en profiter, de rêver un maximum et de faire partager mes rêves aux autres, parce que le monde a besoin de rêver et d’espérer.
~petite biographie recueillie chez Cali~
(page Facebook de la saga - page Facebook de Valentina - boutique Valentina - site de Valentina)
Tome 1: Livre Un
Résumé:
La famille Esperanza est une famille particulière, elle est issue d’une lignée maudite depuis 200 ans par Napoléon. Une génération sur deux est choisie pour recevoir le pouvoir.
C'est ainsi qu'Hélène, suite au décès de sa grand-mère, devient la détentrice du pouvoir. Elle qui n'a jamais désiré l'être, elle fera tout pour cacher ses dons à sa famille, grâce à l’aide de Fa, son chat garde-du-corps doté de parole qui est aussi son meilleur ami.
Mais lorsque des mèches blanches, signe qu'elle possède la magie, apparaissent dans ses cheveux, la colère éclate et Cybèle, la cousine d'Hélène devient sa pire ennemie.
Prisonnière d’un masque blanc la rendant totalement muette, Hélène découvre qu’elle est l’héritière du trône de la reine, à la tête de la société des enchanteurs.
Seul le Prince Charmant pourra la libérer de ce masque… autant dire qu’Hélène n’est pas particulièrement ravie à cette idée.
Mon avis:
Tout d'abord je tenais à remercier chaleureusement les éditions Valentina pour ce 1er partenariat et, par là même, de m'avoir fait découvrir leurs écrits.
Nous faisons la connaissance d'Hélène, enchanteuse "ménagère" qui se voit confier LA magie par sa grand-mère comme dernière volonté... sauf que notre héroïne ne voulait absolument pas de cet héritage familial et va tout faire pour le cacher à ses proches, jusqu'au jour...
Elle va commencer une nouvelle vie, plus ou moins éloignée de ses proches, va se faire de nouvelles amitiés et apprendre à apprivoiser ses pouvoirs qui peuvent la dépasser.
J'avoue qu'on adhère dès les premières lignes à l'univers d'Hélène: son côté "j'ai la poisse", son franc-parler, sa famille hors du commun, son meilleur ami animal, le monde de la SE... bref tout pour plaire! Elle a une personnalité à laquelle on ne peut que devenir addict. J'avais peur que d'entrer à l'école de la SE la change un tantinet mais au contraire, cette transition apporte un nouveau souffle à l'histoire qui (pour résumer) se compose de 3 parties: la 1ere est celle où elle continue tant bien que mal de vivre comme avant et se rapproche de Célestino; la 2nde où sa possession de LA magie est révélée aux yeux de ses proches suivi de son entrée dans le monde de la Société des Enchanteurs; la 3eme (je dirais celle où tout s'accélère) où elle accepte son héritage et apprend à dompter et manipuler LA magie.
C'est un monde très riche dans lequel Charlène Gros-Piron nous fait évoluer, aussi bien de par l'historique de la famille d'Hélène, le fonctionnement de cette société "sélect", les diverses personnages que nous croisons (de la perfide Cybèle aux joyeux comparses que sont Mathilde et Léopold, du mystérieux érudit au tendre Célestino) mais aussi les lieux où l'on est littéralement plongés! Les descriptions sont très bien fournies et imagées pour que l'on puisse s'imaginer les différents lieux, les ressentis nous plongent réellement au coeur de ce que vit l'héroïne, vous aurez compris que j'ai littéralement été happée par ce qu'elle traverse car il est aisé de s'imaginer à la place de cette fille "banale" à la vie si peu ordinaire.
La plume y est pour beaucoup je dois avouer! Charlène écrit comme l'on parle, avec autant de facilité et de légèreté que les chapitres défilent tous seuls, j'ai bien rit des monologues intérieurs d'Hélène ou lorsqu'elle s'adresse aux lecteurs de son aventure avec des petites piques pour les esprits tordus (car oui la demoiselle est "presque" comme nous car elle a un langage vulgaire... léger et imagé, petit exemple: "Espèce de goujat d'érudit") et c'est ce qui fait le charme de sa personnalité: caractère butté mais politesse imagée qui prête à sourire mais malgré tout très attachante. Bon j'ai noté quelques petites erreurs qui sont passées à travers les mailles de la correction mais ça reste léger.
Que dire de plus? A part que l'univers des enchanteurs de classe une (c-a-d possédant LA magie) est très faste (on le remarque à l'intérieur de leurs bâtiments et au travers des cadeaux qu'Hélène reçoit pour son anniversaire), mais surtout... eh bien enchanteur! ^^ L'école ne fait pas penser à Poudlard (oui j'avais peur qu'en parlant de magie on imagine de suite quelque chose du genre) mais à un château de contes de fées avec son lac, sa salle de sport magique et tout le toutim... les élèves "stéréotypes" fournis avec, mais que serait l'arrivée d'une nouvelle élève sans des bécasses sur échasses dédaigneuses et un énergumène qui fait tout pour s'en prendre une?
J'ai essayé de ne pas trop spoiler dans cette chronique mais pour approfondir je ne vous dirais qu'une chose: IL FAUT LE LIRE! J'ai été conquise du début à la fin, mis à part 2-3 passages un peu en deçà, c'est homogène et envoûtant. En tout cas, la magie a opéré sur moi et il me tarde de lire le 2nd livre! C'est frais, sans prise de tête, et au plus les pages défilent, plus on a envie de savoir ce qui va encore arriver à Hélène car ce n'est pas de tout repos d'être l'héritière de LA magie chez les Espéranza mais elle s'en sort comme une reine...
1/6 pour le challenge