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Un bouillon de culture, de fanstastique et de quotidien
16 mai 2012

Le retour de Burton

Dark Shadows

20078610

Résumé:

En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré… jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant.
Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé…



Mon avis:

Enfin un nouveau Burton dans les salles! Un évènement pareil se doit d'être vu sur grand écran, quand au résultat...

Ainsi, je suis donc allée dans les salles obscures pour découvrir le nouvel univers décalé sorti de l'esprit de ce réalisateur de génie.  Le film commence doucement par la présentation du héros Barnabas arrivant en Amérique avec ses parents; l'épopée et leur prospérité est un passage suffisamment long pour ne pas être ennuyeux, mais la "transformation" de Barnabas est  trop rapide à mon goût, trop vite faite...

Nous voici ensuite arrivés dans les années 70, "peace and love", "flower power" et toutes les autres niaiseries du genre en Technicolor sont au rendez-vous; j'adore les objets kitch de l'époque et le choc des générations (que ce soit entre parents et jeunes, ou entre le héros et ses descendants) est drôle à voir. Par contre, je trouve l'intégration de Barnabas à cette époque et à sa "nouvelle" famille trop facile. La vérité improbable est avalée comme un rien par sa nièce (?), oui il a des arguments convainquants, mais imaginez votre arrière-grand-oncle revenir d'outre-tombe et vous annoncez qu'il va rester parmis vous pour un bon bout de temps (de siècles même!), comment réagiriez-vous? D'accord il va remettre l'entreprise familiale à flots mais quand même...

Cette famille 70's comporte d'ailleurs des membres aussi atypiques de le vampire: un enfant qui parle à sa mère décédée, son père qui ne cherche qu'a se remplir les poches et rejette son fils, une adolescente en pleine crise et au franc parler qui rappelle parfois notre époque (hmmm ça sent le vécu! ^^); sans oublier la toubib alcoolo colorée qui tape l'incruste et ne semble compétente  que lorsqu'un cas l'intéresse VRAIMENT, les 2 pauvres domestiques débordés et à l'ouest, et j'en passe... Malgré tout ce petit monde varié, je trouve que leurs personnalités ne sont pas exploitées à fond, ils ont du potentiel mais on aimerait les voir à l'oeuvre et pas seulement vers la fin.

Quand à la sorcière, ce rôle colle pile poil à Eva Green, je ne vois pas qui d'autre, quel autre visage, aurait pu incarner l'innocence, la débauche et la cruauté en même temps. Malheureusement, le personnage en lui-même est un peu trop "cliché", trop redondant dans ses paroles et ses décisions sont souvent attendues; je ne sais pas s'il en est de même dans le livre, mais dans le cas contraire, c'est dommage de gâcher un tel "méchant" pour en faire une sorte de "parodie". Sa relation avec Barnabas est un peu trouble, je n'avais pas tout compris de leur duo au début, petit à petit on comprend pourquoi Angélique agit ainsi mais au départ c'est confus et je dois dire merci au résumé du livre pour avoir éclaircit totalement ma lanterne.

Autre truc qui m'a un peu dérangé: je n'ai pas compris pourquoi Barnabas qui -comme tout bon vampire- est "allergique" au soleil au point de limite crâmer dans une scène, et dans une autre il se balade en famille sous un ciel couvert (mais en plein jour) avec des lunettes de soleil bien couvrantes sans aucune trace de fumée... Là il y a un os, ou j'ai loupé un épisode! Certes il est couvert des pieds au cou, mais son visage reste "nu" excepté les lunettes, ou sinon aurait-il mis de la crème indice extrême entre-temps? Je n'y crois pas.

Bon points positifs (oui il y en a!) on notera la présence -pas au premier plan, mais présence quand même- de Alice Cooper et en live! Les expressions tordues et les sous-entendus sont bien-là pour nous faire sourire avec des situations cocaces; la petite touche qui différence Burton ^^.

Par contre, pour ce qui est de la BO, je m'attendais également à mieux; je n'ai pas beaucoup reconnu la patte de Danny Elfman tout au long du film. Certes il y a pas mal de musiques "hippies" pour coller à l'époque, mais trop ça gave.

Bon, vous l'aurez compris, ce n'est pas un "grand" Burton bien que l'on retrouve son style décalé. J'ai passé un moment sympa... mais sans plus, je n'ai pas ri comme je m'y attendais car la plupart des "bonnes" scènes sont dans la bande-annonce. Vraiment dommage pour un film aussi attendu.

Ma note: note 2

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Commentaires
A
@ mabiblio: eh bien j'ai eu la même pensée ou presque :s J'avais l’impression d'être une OVNI en n'ayant pas aimé mais ça me rassure de voir autant d'avis partagés.<br /> <br /> @ aidoku: vi la BA était assez sympa et tout... mais tout est dedans donc ça casse vraiment le trip :s. SI l'histoire du livre est différente, on pourrait penser que Burton a vraiment voulu la garder juste en toile de fond pour faire une interprétation plus personnelle, malheureusement ça ne marche aps tout le temps.
A
Dommage !<br /> <br /> La BA était vraiment drôle. <br /> <br /> Je ne me précipiterai pas pour le voir.<br /> <br /> Le livre raconte encore une histoire différente.
M
Nous avons un avis assez similaire... Un film sympa mais sans plus. Franchement, en sortant du film avec mon amie on s'est dit qu'on aurait aisément pu attendre le passage à la télévision...
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